Point de vue : L’erreur de l’OMS sur les arômes de vapotage – La réduction des risques nécessite une réglementation rationnelle
À chaque étape, de nouvelles opinions émergent, diabolisant les marques pour développer des produits aromatisés, affirmant souvent qu'ils sont commercialisés auprès des mineurs, en se basant sur la notion d'« intention cachée ». Soyons clairs : ces produits sont créés exclusivement pour les consommateurs adultes.
En 2025, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) profite de la Journée mondiale sans tabac pour promouvoir son programme bien connu « anti-arômes » produits à base de nicotineCela n'a rien de surprenant, car les arômes sont prétendument utilisés par l'industrie pour attirer les enfants. Le slogan « Produit brillant. Intentions obscures. Attrait démasqué » est à la fois trompeur et nuisible. On peut donc se demander quel est l'objectif ultime.

Ceux qui alimentent cette rhétorique semblent oublier que les organismes de réglementation ont mis en place des directives strictes pour démystifier ce mythe des « intentions cachées ». En tant que marques conformes et responsables, nous respectons quotidiennement des normes strictes. La transparence est intégrée à tous les niveaux de l'industrie : des communications marketing sur les canaux de distribution, payants et propriétaires, aux avertissements bien visibles et à la divulgation complète des ingrédients. Le véritable problème réside dans l'afflux incontrôlé de produits illicites qui inondent le marché. Tout comme l'alcool, les arômes ne sont pas un outil destiné à cibler les jeunes. La solution logique consiste à adopter des mesures uniformes de vérification de l'âge, tant au niveau fédéral qu'au niveau des États, afin d'empêcher l'accès des mineurs.
L'anti-Vape Push rejette les preuves scientifiques
À l'instar de nombreux groupes antitabac partiaux, l'OMS adopte une position radicale contre tous les produits aromatisés à la nicotine, ignorant les distinctions claires entre ceux développés comme alternatives de réduction des risques pour les adultes et les autres. En réalité, les alternatives aromatisées ont joué un rôle crucial dans la réduction des risques, aidant des millions de fumeurs à se détourner des cigarettes combustibles mortelles.
Plus tôt cette année, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a franchi une étape importante en autorisant certains produits à base de nicotine comme alternatives à risque réduit dans le cadre de sa stratégie de réduction des risques, s'alignant enfin sur des preuves scientifiques reconnues depuis longtemps par les experts. Pourtant, la pression incessante en faveur de l'interdiction des arômes contredit cette approche progressiste.
Le véritable défi : l'accès des mineurs, pas les saveurs
Il convient de le souligner : les arômes ne sont pas conçus pour les enfants, mais pour les adultes en quête d'alternatives au tabac. L'actualité récente a mis en évidence une légère augmentation de la consommation chez les mineurs, un problème que nous reconnaissons tous comme problématique. Mais soyons clairs : les mineurs n'ont pas accès à ces produits grâce à des noms d'arômes comme pêche ou pastèque. Ils y ont accès grâce à l'absence de politiques standardisées de vérification de l'âge, courantes dans d'autres secteurs et catégories de produits. Par conséquent, la réponse par défaut est l'interdiction.
Voici la solution :
- Mettre en œuvre une vérification de l’âge robuste et standardisée pour toutes les ventes de produits à base de nicotine.
- Interdire la vente par procuration aux mineurs.
- Appliquer des sanctions strictes aux détaillants non conformes.
Les interdictions nuisent à la santé publique et alimentent les marchés illicites
Les restrictions sur les arômes ne protègent pas les jeunes : elles ne font qu'alimenter la demande sur le marché noir. Parallèlement, elles privent les adultes de leur droit de choisir des alternatives moins nocives et compromettent leur survie. entreprises légitimes.
Limiter l’attrait des produits à faible risque n’empêchera pas les jeunes d’essayer la nicotine : cela ne fera que rendre plus difficile pour les adultes d’arrêter de fumer et poussera les deux groupes vers des comportements plus dangereux.
Contre la vision erronée de l’OMS : les États doivent impulser le changement.
La campagne 2025 de l'OMS a mal ciblé sa cible, avec un discours qui sape des années de recherche et attise des craintes infondées. Plutôt que de diaboliser les arômes, l'accent devrait être mis sur la promotion d'une réglementation plus intelligente et plus stricte empêchant l'accès des mineurs, et non sur l'interdiction de produits dont l'efficacité est prouvée. aider les adultes à arrêter de fumer.
Les progrès en matière de santé publique ne sont pas motivés par la panique morale. Ils sont alimentés par des politiques fondées sur des données probantes qui produisent des résultats.






















