Des recherches montrent que les cigarettes électroniques et les TRN favorisent l'arrêt du tabac
Un essai clinique révolutionnaire mené par l'Université Flinders en Australie a démontré le potentiel transformateur de l'association de thérapies de substitution nicotinique flexibles et d'interventions comportementales pour lutter contre la rechute tabagique chez les populations à risque sortant d'une cure de désintoxication. Publiée dans The Lancet Public Health, l'étude a porté sur 368 adultes suivant des programmes de désintoxication en milieu hospitalier, tous présentant des antécédents de tabagisme important et de multiples tentatives d'arrêt. Les participants ont été répartis aléatoirement pour recevoir soit un traitement de 12 semaines, soit un traitement de 12 semaines. fournitures de moderne e-cigarettes ou des thérapies conventionnelles de remplacement de la nicotine (patchs, gommes, pastilles), complétées par des conseils proactifs en matière d'arrêt du tabac via les services Quitline.

Il est remarquable qu'après neuf mois de suivi rigoureux, les deux groupes aient obtenu des taux de réussite identiques : 10 % ont maintenu une abstinence totale. Ce chiffre représente une multiplication par cinq des taux d'arrêt habituels (1 à 2 %) observés dans des cohortes similaires de réadaptation sans accompagnement structuré. La professeure Billie Bonevski, chercheuse principale de l'étude, a souligné l'équivalence des résultats entre les deux groupes. vapotage et les groupes de TRN traditionnels soulignent un changement de paradigme critique : la disponibilité et la diversité des outils de sevrage, associées à un soutien psychologique continu, sont bien plus importantes que le mécanisme spécifique d’administration de nicotine.
La recherche a également mis en évidence des lacunes systémiques dans les protocoles de traitement des addictions. Bien que 85 % des patients en cure de désintoxication fument quotidiennement, moins de 30 % ont bénéficié d'interventions antitabac fondées sur des données probantes pendant leur rétablissement. Bonevski a exhorté les systèmes de santé à intégrer des programmes complets de sevrage tabagique dans les dispositifs de réadaptation aux addictions, soulignant qu'un accompagnement comportemental concomitant permettait aux participants de gérer les facteurs déclencheurs et les stress sociaux après leur sortie de l'hôpital. Les implications politiques sont profondes : les autorités de réglementation doivent garantir un accès équitable à toutes les aides au sevrage recommandées par l'OMS, y compris les aides réglementées. vapes— pour les populations marginalisées. Cette approche holistique pourrait prévenir 480 000 décès annuels dans le monde liés à la rechute du tabagisme, transformant les centres de réadaptation en pôles de traitement de la double dépendance.






















